Direction de l’Agorah : l’AJFER menace de durcir le ton

L’Alliance des Jeunes pour la Formation et l’Emploi à La Réunion (AJFER), proche du PCR, veut relancer le débat sur la direction de l’Agence pour l’observation de la Réunion, l’aménagement et l’habitat (Agorah). Cet organisme n’a pas, depuis février 2011 et la démission de Philippe Jean-Pierre, de directeur.

L’AJFER s’était élevée contre le recrutement un an plus tard d’"une personne venant de l’extérieur, alors qu’il existe des personnes formées à La Réunion, qui remplissent les critères de sélection pour ce poste" selon le mouvement dirigé par Gilles Leperlier.

La Région avait d’ailleurs fait machine arrière sur le recrutement pressenti à l’époque. L’AJFER rappelle ce contexte dans un communiqué et en remet une couche : "En juillet 2012, nous avons interpellés à plusieurs reprises la présidente de l’Agorah, Mme Couapel-Sauret. À chacune de nos interpellations, nous lui avons demandé des informations sur la relance de la procédure et les conditions mises en œuvre, afin que ce poste n’échappe pas à un Réunionnais possédant les connaissances et compétences requises. Nous regrettons qu’aucune réponse ne nous soit parvenue à ce jour".

L’AJFER regrette : "Depuis un an et huit mois, l’Agorah est abandonnée. Une telle organisation ne peut se gérer sans capitaine à bord et sans avoir de conséquences graves pour les employés, dans un premier temps, et pour la mise en place des missions, dans un second".

Elle réitère : "L’AJFER condamne la lenteur de la gestion de ce dossier par la présidente de l’Agorah et demande à ce que la procédure de recrutement soit relancée avant le 31 octobre". En l’absence de réponse, l’AJFER menace de durcir le ton et de mener un coup de force au siège de l’Agorah "le 31 octobre, afin que la procédure de recrutement soit relancée en urgence".

Journal de l'île de la Réunion, 15 octobre 2012. Lien